7 Avril 2008
Le bateau ralenti, il avance très lentement, je crois qu’il ne veux pas accoster il doit le faire exprès ' ma parole magne toi bateau de merde, je crois qu’il chipote.
Enfin le pied à terre, on marche dessus sans tanguer, et sur le quai ou il y à des copains, leur copine, et leur famille qui venaient chercher leur enfant. Mon copain, moi et notre paquetage la première chose, aller à une terrasse boire un coup une bonne bière. Je me l’étais dit et surtout moi qui ne buvais rarement de la bière.
Nous nous sommes baladés, nous avons mangé des frites saucisses comme c’était bon!
Le lendemain matin, nous prenions le train les mêmes wagons que ceux que nous avions pris pour aller à Sétif,sauf que pour sétif c'était des wagons de marchandise avec des lits surperposés. C’était un train militaire il y avait une buvette, c’était toujours les mêmes gars qui passaient et repassaient, ils étaient saouls comme des polonais. Le train s’arrêtait à toutes les stations, mon copain arrivait avant moi car il descendait station LYON prés de chez lui à le veinard. Nous arrivions, enfin moi et le train, quand il se mit à ralentir, c’était la panique on cherchait les paquetages. Ce qui était bizarres je ne bougeais pas, j’étais à la fenêtre je regardais les maisons dans la nuit les fenêtres éclairées les lumières faisaient des petites étoiles, c’était des petites larmes qui restaient bloquées à la lisiére des yeux sans couler à force de les fixer. Je sentais mon cœur qui battait très fort, content de revoir Paris. Quand je suis arrivé, j’étais heureux un immense plaisir, fouler le quai du train parisien personne ne peut comprendre s’y il n’a pas vécu çà.!
La joie quand à la gare de Lyon! J’ai vu ma soeur et mon père, ils sont venus me chercher, ça m’a touché, resté vingt deux mois sans voir sa famille. Quand on les revoie ça fiche un coup, on peut être indépendant je n’aurais pas cru, on est content, maman était restée à la maison j'aurais bien voulu qu'elle soit la pour ce moment privilegié