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l'abstrait, la  reflexion

architecturation,réarchitecturation,struture,mais aussi rytme,couleur,musique,sont les maitre mots de la peinture d'andré marissal.Cette peinture s'apprécie dégagée de tout principe, libérée des contraintes descriptives.Il s'agit de regarder comme on écoute de la musique,Bebop ces oeuvres sont imposéessur une structure stricte.Ce paradoxe fait tout l'enjeu de cette demarche,les lignes deviennent des plans qui l'espace.Le spéctateur doit pour l'apprécier franchir l'apparente austérit

insouciances d'ados

 

pag 59                           Tiens en parlant de vie et d’insouciance, j’ai travaillé rue du petit Musc à la Bastille, dans une petite boucherie avec un patron, un chef, et moi second balance,  c’était bien pour mon âge, Tout n'allait pas trop mal les clients m’aimaient bien. J’étais très aimable et les clients voulaient être servis par moi, ça  plaisait de moins en moins au chef. Un matin où le patron était derrière dans le laboratoire, le chef me demande d’aller lui chercher le journal. je lui répondis que je ne n’était  pas son boy! Soyez poli qu’il me dit et il vient vers moi  en levant la main. Tu  parles un bonhomme d’un mètre quatre vingt  et cent vingt kilos, j’avais le  couperet dans la main, Je lui balance dans sa direction en faisant bien attentionde ne pas le toucher. La faïence derrière en a pris un cou   c’était calculé je n’allais pas aller en prison pour un con pareil. Le carrelage ébrèché,  lui!  La  peur de sa vie et moi j’ai été  mis à la porte sur le champ. J’ai retrouvé une place pour le lendemain matin, j’en ai profité pour aller au cinéma l’après midi. Des anecdotes de travail je vais vous en raconter des bonnes. Déjà mes parents ne savaient jamais où j’étais, dans quelle boucherie, car je quittais les patrons aussi vite que je rentrais dans leur boutique. Quand j’ai quitté mon apprentissage,  le père Thibault  ne pouvait plus me payer pour ce que je savais faire, il me dit, «  va ailleurs tu pourras demander plus ».ou alors il en avait marre de venir taper à ma porte pour me réveiller. J’ai  fait plusieurs  patrons six ou sept je crois, pour arriver à la Varenne s/ hilaire. Le coin était pas mal, la Marne était à cinq cent mètres,  je me rappelle  il avait fait un hiver très froid moins -20 la Marne était gelée d’une rive à l’autre les canards marchaient sur la glace   ils plongeaient dans le courant et ressortaient de l’autre côtés. Et bien nous on voulait faire comme les canards je  relevais mes manches jusqu’aux coudes j’avais les bras bleus, en vélo ce n’était quand même pas chaud. Tous les jours on se donnait rendez vous dans un petit bistrot pour se réchauffer et boire un café,  parfois nous faisions  un vingt- cinq points c'est-à-dire  un billard. Un jour je descendait du haut de la côte de Chènevière à toute pompe,. Il se met à pleuvoir,  que je croyais,! dans un virage comme d’habitude, avec les freins  tambours je me lève sur les pédales et bada boum! Sur un beau verglas tout neuf, tout frais et oui!. Le vélo d’un côté, glissant allègrement, traversant le carrefour les pots au feu à droite, les bifs et les escalopes à gauche, de l’autre les os à moelle tout ça éparpillé. Et moi à plat ventre rayant le verglas avec mes dents, me relevant avec peine glissant, avec un mauvais équilibre, je remets toutes les commandes en vrac dans le panier, et direction la boutique, les tôliers n’avaient pas l’air content, mais ça c’était le moindre de mes soucis! Ils étaient obligés de refaire les commandes.

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G
tout est beau ,les mots ,les tableaux !bravo
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