1 Décembre 2007
Nous sortions beaucoup à S/Germain des prés
Nous étions souvent tous les trois Gaston pierrot et moi. Nous commandions une bouteille de champagne, car ils savaient tous les deux que je ne buvais pas d’alcool à par le champagne, mais eux soit du noilly ou whisky. c’était là que nous avons vu et parlé à Boris Vian il s’était assis à notre table et il dit à Pierrot « ça cogne! » c’est vrai qu’il faisait chaud nous avons écouter aussi Juliette Gréco, Claude Lutter, Mouloudji, Sidney Béchet, et une chanteuse une belle blonde aux yeux bleu Gaston était tombé amoureux d’elle. Quand elle venait s’asseoir à coté de lui, il était tout guilleret, elle le voyait elle faisait exprès. Je crois qu’un soir on était rentré Pierrot et moi sans Gaston. Pas besoin de nous faire un dessin, nous nous sommes compris. Nous, nous rendions pas compte des artistes prodigieux que c’étaient. Nous avons fait une immense fête très tard , plutôt le matin. Le matin il fallait aller travailler, nous étions pas toujours aimable de si bonne heure, parfois je ne me couchais pas, directe au boulot.
Nous arrivons dans l’année de mes vingt ans triste année, l’année du service militaire. Je n’étais pas triste, triste mais pas content, mes parents ne s’entendaient pas mais çà ce n’était pas nouveau, j’avais l’habitude. Pour être soldat çà plus de deux ans parti presque trois, j’avais un passage de ma vie inutile, de foutu, qui ne servait à rien, d’ailleurs l’avenir c’est avéré exacte rien n’a changé. Les intérêts des uns ne sont jamais les mêmes que son voisin pourquoi ? Je sais pour bien vivre il faut du piment mais parfois et même souvent pour plein de gens ça pique trop.